Il y a des soirées qui promettent bien plus qu'un simple concert. Le 31 janvier 2026, le Bar Commun, niché au 135 rue des Poissonniers dans le 18e arrondissement parisien, se transformera en écrin pour les mélodies arméniennes. Vicken Tarpinian, figure respectée de la scène musicale arménienne, orchestrera une soirée où les voix de Vanigue et Vessem donneront vie à un répertoire qui traverse les générations.
La musique arménienne possède cette capacité unique de toucher l'âme, de réveiller des souvenirs enfouis et de créer des ponts entre les époques. Ce concert de chansons arméniennes s'inscrit dans cette tradition vivante, celle qui refuse de laisser le temps effacer les mélodies qui ont bercé tant de vies.
Un lieu intimiste pour une expérience authentique
Le choix du Bar Commun n'est pas anodin. Ce lieu du quartier de la Goutte d'Or, connu pour sa diversité culturelle et son effervescence artistique, offre un cadre intimiste parfait pour ce type de performance. Loin des grandes salles impersonnelles, c'est dans ces espaces chaleureux que la musique arménienne révèle toute sa profondeur. Les spectateurs ne seront pas de simples auditeurs, mais des participants à un moment de partage culturel authentique.
Le 18e arrondissement parisien a toujours été un carrefour de cultures, un territoire où les communautés se rencontrent et célèbrent leurs héritages respectifs. Accueillir un concert de chansons arméniennes dans ce quartier, c'est aussi rappeler la présence et la vitalité de la diaspora arménienne en France.
Vanigue et Vessem : deux voix au service de la tradition
Les voix sont au cœur de ce concert. Vanigue et Vessem apporteront leurs interprétations personnelles aux chansons sélectionnées par Vicken Tarpinian. Dans la tradition musicale arménienne, la voix n'est pas qu'un instrument : elle est le véhicule de l'émotion, de l'histoire, de la mémoire collective. Chaque chanson raconte une histoire, évoque un paysage, célèbre un amour ou pleure une perte.
La musique arménienne se caractérise par ses modes particuliers, ses ornementations vocales et ses rythmes qui peuvent passer de la mélancolie la plus profonde à la joie la plus exubérante. Les interprètes qui s'y consacrent doivent maîtriser non seulement la technique vocale, mais aussi comprendre le contexte culturel et émotionnel de chaque pièce.
Vicken Tarpinian : gardien d'un patrimoine musical
Organiser un tel concert demande plus qu'une simple connaissance musicale. Il faut une compréhension intime du répertoire, un respect pour la tradition et une vision pour la transmettre aux nouvelles générations. Vicken Tarpinian s'inscrit dans cette lignée de passeurs culturels qui considèrent la musique comme un patrimoine vivant à préserver et à partager.
Les chansons arméniennes qui seront interprétées ce soir-là portent en elles des siècles d'histoire. Certaines remontent à l'époque médiévale, d'autres sont nées dans les villages d'Anatolie avant le génocide, d'autres encore ont été composées dans la diaspora. Chacune témoigne de la résilience d'un peuple et de sa détermination à maintenir vivante sa culture.
Une soirée à ne pas manquer
Pour ceux qui connaissent déjà la richesse de la musique arménienne, ce concert sera l'occasion de redécouvrir des mélodies familières dans de nouvelles interprétations. Pour les néophytes, ce sera une porte d'entrée vers un univers musical fascinant, où se mêlent influences orientales et sensibilités européennes, où la tristesse côtoie la joie dans une même chanson.
Le concert débutera à 19h00, offrant ainsi la possibilité de prolonger la soirée dans le quartier animé de la Goutte d'Or. C'est l'occasion idéale de découvrir ou redécouvrir un pan essentiel de la culture arménienne, portée par des artistes passionnés et talentueux.
Dans un monde où les traditions musicales sont parfois menacées par l'uniformisation culturelle, des événements comme celui-ci rappellent l'importance de préserver et de célébrer la diversité des expressions artistiques. La musique arménienne, avec sa profondeur émotionnelle et sa richesse mélodique, mérite d'être entendue, partagée et transmise. Rendez-vous le 31 janvier 2026 au Bar Commun pour vivre cette expérience unique.