Le Festival de Paris retrouve L’Olympia avec enthousiasme pour le concert de clôture de l’édition 2024. L’Olympia qui devient pour un soir un lieu de résonance pour la musique classique et la musique pop, avec un orchestre symphonique et des chanteurs lyriques et pop. C’est la troisième édition de L’Olympia Symphonique. Le Festival de Paris est un festival musical et patrimonial. Il a choisi de se produire dans des lieux du patrimoine parisien. La salle mythique de L’Olympia fait partie de ce patrimoine, elle appartient à tous. Depuis 130 ans, les plus grands artistes français et étrangers s’y sont produits. Elle reste le Graal, le passage obligé pour être consacré. Ce n’est pas une salle ordinaire. Ce soir, Philippe Katerine ouvre le bal avec son Louxor j’adore, accompagné par l’orchestre symphonique Les Frivolités Parisiennes, dirigé par Quentin Hindley. Yarol et Melvil Poupaud, et Victor Mechanik interprètent en avant-première avec l’orchestre, des chansons françaises inédites de leur prochain album. François Morel apporte son grain de sel tendre et subtil. La chanteuse sud-africaine Puzema Matshikiza, le ténor américain Jack Swanson, et la mezzo française Adèle Charvet abordent un répertoire classique, dans l’esprit de L’Olympia Symphonique, qui choisit chaque année de mélanger les genres, de brouiller les pistes. Il n’y a pas de la grande ou petite musique, il n’y a que de la bonne musique. La violoncelliste franco-arménienne Astrig Siranossian rend hommage à Charles Aznavour, dont on célèbre en 2024 le centenaire de la naissance, et qui fut un des piliers de L’Olympia durant plusieurs décennies.