Le premier contact entre l’Arménie et la Palestine date de Tigrane le Grand, au Ier siècle av. J.-C. Depuis lors, Jérusalem, devenue la Ville sainte, n’a cessé d’être un mythe pour les Arméniens. Leur présence y remonte à la conversion du royaume d’Arménie et survécut aux différentes conquêtes successives, par les Perses, les Arabes puis les croisés. La fondation, aux frontières de la Syrie, d’un État en Cilicie, érigé en royaume en 1198, fit des Arméniens un élément incontournable dans l’échiquier proche-oriental. Bien qu’ostracisés comme ‘hérétiques’ depuis le Ve siècle, ils jouèrent un rôle important dans les États francs de Syrie, et les premières reines de Jérusalem furent des princesses arméniennes. Le passage à l’autorité musulmane en 1187 ne les affecta que peu : les nouveaux maîtres les ménagèrent en tant que chrétiens anti-grecs et anti-latins. Ils ont conservé au long des siècles leur présence concrète dans la vieille ville dont ils possèdent un des quatre quartiers, autour de la cathédrale des Saints-Jacques et du Patriarcat arménien qui abrite, en dehors d’Arménie, les plus grandes richesses culturelles arméniennes au monde.
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