Érudit, charmeur, pianiste subtil et inspiré, on ne présente plus André Manoukian ! Animateur de télévision, de radio, juré d’émission de télé-crochet, il travaille, depuis 10 ans avec la même équipe de musiciens.
Ce soir, il embarquera le public vers le Levant de ses ancêtres, guidé par les voix bulgares du groupe “Balkanes” qui ont mêlé au jazz atmosphérique de son trio.
“Anouch”, le titre de son spectacle, c’est le nom de sa grand-mère arménienne, et c’est une marche. Celle accomplie par cette femme qui a parcouru à pied 1000 km d’Amasya à Deir es-Zor. Son petit-fils raconte : « Elle a survécu en sachant émouvoir le commandant turc du convoi qui la déportait. »
Les timbres d’Orient, les polyphonies bulgares, les tablas indiens, les polyrythmies flamenco sur lesquels planent un duduk arménien, un sax lyrique et un violoncelle rêveur seront sur scène pour un voyage entre transe et sérénité.
Anouch, en arménien, ça veut dire doux, sucré. Ça tombe bien, la musique c’est du sacré et… du sucré.