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Les Arméniens en lutte contre la Turquie dans les années 68 à Paris. Des mobilisations bricolées inscrites dans une histoire monde

Société des Études Arméniennes


Les Arméniens en lutte contre la Turquie dans les années 68 à Paris. Des mobilisations bricolées inscrites dans une histoire monde
13 nov. 2025   6:00 PM
La conférence aura lieu à l'Inalco :
65 rue des Grands Moulins 75013 Paris
Salle 4.04
Elle sera également disponible en ligne. Pour recevoir le lie, s'inscrire à : https://zoom.us/meeting/register/k2LzvqdwQfqGE-QzdtvWGw
Île-de-France - France

La prochaine séance du séminaire mensuel de la Société des Etudes Arméniennes accueillera Sophie-Zoé Toulajian pour une conférence intitulée : "Les Arméniens en lutte contre la Turquie dans les années 68 à Paris. Des mobilisations bricolées inscrites dans une histoire monde"

Résumé : Les « années 1968 » en France ont aussi été des années de luttes arméniennes. En effet, dans les années qui suivent Mai 1968, la diaspora arménienne se mobilise de plus en plus dans l’espace public contre le négationnisme turc. Du fait de leur dispersion dans le monde, les Arméniens s’inscrivent dans plusieurs espaces et sont perméables à de nombreuses chronologies. Analyser les emboitements de ces mobilisations, du local au mondial, permet d’appréhender le bricolage de leurs identités - française, arménienne et diasporique -, pour proposer d’autres temporalités des luttes dans les années 1968 en France et réfléchir à leurs mutations, entre horizons d’émancipation et luttes plus identitaires. La première partie présentera la méthodologie suivie et les sources. La deuxième partie exposera leur radicalité dans la première moitié des années 1970 et la troisième partie leur diversification dans la deuxième moitié des années 1970.

Biographie : Enseignante en CPGE, Sophie-Zoé Toulajian a soutenu, en septembre 2024, une thèse intitulée "Les Arméniens dans la rue. Des mobilisations entre héritages, emprunts et réappropriations, 1970-1985, Paris, Lyon". Elle montre le rôle des actions de rue dans la publicisation de la question arménienne, la multi-appartenance des membres d’une diaspora, dont les horizons sont aussi tournés vers le monde, et la nécessité de redéfinir les scansions temporelles liées aux "années 68“ alors que les luttes sont en mutation.


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